Nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année !

La Fabrique de la Santé est née d’une rencontre entre ses trois fondateurs  en pleine première vague de la Covid.

Après avoir publié un article commun affichant les valeurs que nous partageons en partant de nos différences, nous avons décidé de lancer la Fabrique de la Santé.

Très vite plusieurs dizaines de personnes nous ont rejoints.

Certains articles ont fait débat, soit par leur contenu, soit même par le parcours de ses auteurs car chacun d’entre nous a son vécu, sa sensibilité, son domaine de compétences.

Au final, en quelques mois nous avons publié 21 articles.

Là encore, nous souhaitons remercier très chaleureusement tous les contributeurs, tous les relecteurs, et tous ceux qui ont réagi et relayé largement les articles de la Fabrique.

Nous continuerons en 2021 de publier des articles sous ce format blog qui est une des richesses de la #FDLS.

2021 marque également le début d’une nouvelle étape à laquelle nous souhaitons vous associer : 

  • Initiation d’une démarche “Grand public” : La santé est vraiment rentrée en 2020 dans le débat public. Avec sa complexité, son jargon, ses clans et ses luttes d’intérêts. Les profanes ont bien souvent du mal à s’y retrouver. Les initiés aussi, parfois.

Nous souhaitons mettre à disposition du grand public et des journalistes des fiches simples, neutres, factuelles sur les thèmes de santé d’actualité.

Les thèmes proposés figurent en bas de l’article : pour contribuer à cette démarche, vous pouvez nous contacter sur notre adresse-mail, contact@lafabriquedelasante.fr !

  • Création de publications collectives : Sur la base de thèmes que nous vous proposerons, nous ferons appel à tous ceux qui ont rejoint la Fabrique, ou qui souhaitent le faire, afin d’écrire ensemble des propositions concrètes et applicables.
Nous reviendrons vers vous très rapidement avec plus de détails !

 

La Covid a mis un grand coup de projecteur sur la santé. Il faut s’en réjouir. Les forces et les faiblesses de notre système auront été visibles par tous. La santé sera probablement un enjeu très fort dans les temps qui viennent.

La Fabrique souhaite être force de proposition, agitatrice d’idées pour que le débat ne soit pas occulté par des positions idéologiques ou mercantiles.

Nous vous adressons à tous, fabricants d’aujourd’hui et de demain nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

AncreThèmes proposés pour les fiches “Grand Public”:

  1. Qu’est-ce que le PFLSS, à quoi sert-il et comment est-il adopté ?
  2. Les GHT, kesako ?
  3. L’organisation et les enjeux des études médicales et paramédicales en santé
  4. Pourquoi existe-t-il une activité libérale à l’hôpital et comment fonctionne-t-elle ?
  5. La prise en charge des soins non programmés en ville et à l’hôpital
  6. La gouvernance d’un hôpital – état des lieux des organisations existantes
  7. L’éthique dans la recherche médicale – comment est-elle mise en œuvre ?
  8. La prise en charge des étrangers par le système de santé français
  9. La réalité du reste à charge
  10. Comprendre à quoi servent les Agences Régionales de Santé (ARS)

2 réponses sur “Nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année !”

  1. Bonjour,
    Bravo pour l’initiative. Je ne sais si c’est l’endroit mais j’apporte 1 témoignage de PH, urgentiste depuis plus de 10ans, ancien responsable d’1 SMUR et d’une UHCD d’un hosto ex-«général», dit «périphérique» (j’aime pas ce terme. Pas plus que celui «d’hôpital de proximité»..).
    Si je pars de mes besoins pour tenter de définir des lignes de changement, je dirais que ce qui rend pénibles les journées (et les nuits) aux urg, ce peut être un flux (et il sera toujours intéressant d’essayer d’éviter des passages inutiles, trop nombreux, aux urg), mais c’est surtout de devoir batailler pour trouver 1 lit pour 1 malade à hospitaliser, convaincre le confrère ou la consœur d’accepter le malade sur ce lit enfin dégoté, et lutter encore pour que ce malade ne poireaute pas 10h (quand c’est pas plus) aux urg avant de rejoindre ce lit. Et ça, non seulement c’est TRÈS (mais alors TRÈS) TRÈS pénible, mais c’est un facteur d’engorgement de l’espace de nos services, de monopolisation du temps-soignants, de crispation, d’énervement des malades et donc de stress pour les soignants. Sans compter, last but not least, le caractère délétère pour le patient (d’autant plus que son âge est canonique) d’un tel «séjour» aux urg (et je fais volontairement abstraction des malades qui passent une voire plusieurs nuits aux urg)
    C’est pour moi LE critère majeur de dysfonctionnement, de perte de fluidité et de conditions apaisées de travail.
    A côté de ça, si chaque malade que je vois et dois hospitaliser montait dans le service disons dans les 2h, la charge d’un flux me paraîtrait beaucoup moins contraignante.
    Voilà pour LE critère qui me fera peut-être un jour lâcher notre beau métier d’urgentiste.
    Merci pour l’initiative.
    En espérant qu’elle puisse déboucher sur du concret dans nos vies professionnelles à toutes et à tous..
    Yves DUFFAIT

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